Quelle langue est parlée à Jérusalem ?
Jérusalem est l’une des villes les plus importantes du Moyen Orient. Cette popularité est due non seulement à sa richesse historique, mais beaucoup plus pour l’éternel rivalité entre juifs et palestiniens pour son contrôle. Sur un toit autre plan, on peut se poser la question de savoir quelle langue est parlée dans cette ville.
L’hébreu, l’arabe ou l’anglais sont les langues qui sont parlées par la multitude de personnes qui vivent à Jérusalem. Alors quelle est la langue officielle parlée dans la ville de Jérusalem ? Parcourez cet article pour en savoir davantage sur cette langue.
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Plan de l'article
- Historique des langues parlées à Jérusalem
- Quelques généralités à connaître sur les langues à parler en Israël
- Les langues officielles d’Israël et leur utilisation à Jérusalem
- L’importance de l’apprentissage des langues à Jérusalem pour une meilleure intégration sociale et culturelle
- L’importance de l’apprentissage des langues à Jérusalem pour une meilleure intégration sociale et culturelle
Historique des langues parlées à Jérusalem
Hébreu, arabe et anglais comme langues officielles
Sous le régime palestinien, trois langues étaient reconnues comme officielles, il s’agit de l’hébreu, de l’anglais et de l’arabe. L’Etat d’Israël va conserver ses lois mandatées par la Palestine jusqu’au 19 mai 1948 où un nouvel amendement sera adopté. D’après ce dernier, le gouvernement d’Israël va retirer l’anglais au nombre des langues officielles dans le pays.
Il est important de rappeler que le statut des langues en Israël a été défini par le passé par la Grande Bretagne, et ceci bien avant la création de l’Etat d’Israël. Les langues imposées par les britanniques étaient l’hébreu, l’anglais et l’arabe qui étaient d’égales valeurs.
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Hébreu et arabe comme langues officielles
Il va falloir attendre le 19 juillet 2018 pour que la Knesset (équivalent du parlement d’Israël) décide de légiférer pour la première fois sur le statut des langues parlées sur le territoire israélien et particulièrement à Jérusalem. La loi promulguée en cette date va proclamer l’hébreu comme langue officielle et l’arabe comme étant une langue au statut spécial.
L’adoption de cette loi était une façon pour les juifs de se libérer de la prépondérance de l’anglais, mais sans toutefois l’interdire complétement. Naturellement, on peut comprendre le maintien de l’anglais à cause de son importance pour les relations internationales, le commerce et bien entendu le tourisme.
Quelques généralités à connaître sur les langues à parler en Israël
L’arabe
L’arabe standard moderne bénéficie du statut spécial et est parlée dans des régions de Jérusalem majoritairement arabophone mais royalement ignoré ailleurs. L’anglais pour sa part est très souvent utilisé pour faciliter l’insertion et le séjour des milliers de touristes qui affluent à Jérusalem régulièrement.
Le français
Il faut noter que dans un passé lointain, Israël était réputé comme francophone (environ 20% de la population s’exprimait dans cette langue). Mais de nos jours, on ne retrouve qu’à peine 4% de la population qui parle français. Il s’agit principalement des immigrés venus de la France ou du Maghreb.
Le Yiddish
Le Yiddish est une langue traditionnelle juive ashkénaze, mais qui est également parlé par des israéliens qui descendent de certains migrants venus d’Europe de l’Est. Il s’agit en effet de la langue vernaculaire des communautés en provenance du hassidique.
Donc si vous planifiez de faire un tour à Jérusalem, assurez-vous de maitriser au moins l’une de ses langues. Si vous avez une bonne maîtrise de l’anglais, cela pourrait suffire car la grande majorité de la population parle l’anglais dans la ville de Jérusalem.
Les langues officielles d’Israël et leur utilisation à Jérusalem
L’État d’Israël a deux langues officielles : l’hébreu et l’arabe, ce qui en fait un État bilingue. Alors que ces deux langues sont très courantes dans tout le pays, leur utilisation n’est pas uniforme dans chacune des villes israéliennes.
À Jérusalem, la situation est assez particulière car cette ville compte une population diversifiée avec des communautés parlant différentes langues. Dans les faits, les signaux de circulation et toutes les indications publiques dans la ville sont écrits en hébreu et en arabe pour refléter cet état bilingue de l’État d’Israël. Il faut noter que l’hébreu est la langue prédominante utilisée par les autorités locales.
Bien qu’il soit vrai que l’arabe standard moderne bénéficie d’un statut privilégié en tant que seconde langue nationale selon la loi fondamentale sur Israël adoptée par la Knesset (le Parlement israélien) en 2018, il n’en demeure pas moins vrai que cette langue est souvent ignorée ou maîtrisée superficiellement voire même mal prononcée par une grande partie de la population non arabophone, y compris à Jérusalem qui dispose pourtant de quartiers arabophones.
Vous devez souligner que certains groupuscules extrémistes ont tenté d’imposer exclusivement l’utilisation de l’hébreu dans les zones arabophones, ce qui a été rejeté par la majorité des habitants de ces zones.
Jérusalem est un lieu où différentes langues coexistent et il ne faut pas s’attendre à ce que toutes soient parlées avec le même niveau d’aisance. Il est donc recommandé aux visiteurs étrangers de maîtriser au moins une des deux langues officielles pour faciliter leur intégration.
Comme nous venons de le voir, la situation linguistique à Jérusalem est complexe. Pour les visiteurs étrangers qui souhaitent s’intégrer dans cette ville cosmopolite, des cours sont proposés par divers instituts publics ou privés tels que Ulpan Akiva qui propose des formations sur mesure selon le niveau du candidat ou encore Kol Ha-Ot • Center for Jewish Artisanships qui organise régulièrement des ateliers d’hébreu pour étrangers. Il faut mieux comprendre les subtilités linguistiques locales, mais aussi apprécier davantage leur expérience globale lorsqu’ils interagiront avec les habitants locaux.