Vers un voyage responsable

80

Le tourisme est l’une des industries qui a le plus grand impact sur l’environnement. Il est possible de voyager en limitant son empreinte écologique, en optant pour un tourisme plus durable.

Qu’est-ce que le tourisme durable ?

Le tourisme durable, ou écotourisme, désigne une forme de tourisme respectueuse de l’environnement et des populations locales. Il s’agit de voyager de façon à préserver les ressources naturelles et culturelles, tout en générant des retombées économiques positives pour les communautés visitées.

Lire également : Comment trouver des vols pas chers pour voyager

Le tourisme durable prend en compte les répercussions environnementales des déplacements et du séjour, en limitant : 

  • les gaz à effet de serre ;
  • la consommation d’énergie ;
  • les déchets produits ;
  • la pression sur les écosystèmes fragiles.

Il vise également à promouvoir la découverte responsable du patrimoine et des cultures locales. Quelle que soit votre destination, vous pouvez réserver un voyage au meilleur prix auprès d’agence spécialisée.

A découvrir également : Quels sont les types de requins qui existent dans le monde ?

Des destinations engagées pour l’environnement

Beaucoup de régions misent sur un tourisme résolument vert et soucieux de préserver leur biodiversité. Ces destinations montrent qu’il est possible d’allier préservation de la nature et activités touristiques, au bénéfice des locaux et des visiteurs soucieux de découvrir ces patrimoines de manière durable.

L’Écosse

L’Écosse dispose d’atouts naturels remarquables pour le développement d’un tourisme durable. Avec ses milliers d’îles aux côtes sauvages battues par les vents, ses vastes étendues de landes et de forêts, ses lochs et ses montagnes couvertes de bruyère, le pays offre des paysages à couper le souffle.

Cette nature préservée est le terrain de jeu idéal pour les amoureux de grandes expériences en plein air. Vous pouvez y observer la faune, avec en point d’orgue la découverte des baleines et dauphins qui peuplent les eaux côtières. Il est également possible d’observer de nombreuses espèces d’oiseaux qui nichent sur les falaises comme : 

  • les macareux ;
  • les puffins ;
  • les fous de Bassan.

Certaines régions comme les Hébrides Intérieures ou l’île de Rum ont été classées en réserves nationales ou parcs nationaux. Vous y trouvez une biodiversité remarquable abritant des loups gris, des aigles royaux, des phoques gris et des herbiers sous-marins d’algues. Ces espaces protégés, où seuls le camping sauvage et l’écotourisme sont autorisés, contribuent à préserver ces écosystèmes fragiles.

Les habitants et les pouvoirs publics sont soucieux de concilier attractivité touristique et respect de l’environnement. Dans les Highlands, les déplacements en transports en commun ou à vélo entre les villages sont favorisés. Les hébergements locaux, comme les auberges et B&B, sensibilisent leurs hôtes au tri des déchets et à l’achat de produits locaux.

Le Costa Rica 

Situé entre mer des Caraïbes et océan Pacifique, le Costa Rica bénéficie d’un climat tropical et d’une variété de paysages remarquables. Forêts humides, volcans actifs, plages de sable blanc et récifs coralliens abritent une biodiversité exceptionnelle, avec plus de 500 000 espèces recensées sur son territoire.

Précurseur en matière de préservation environnementale, le Costa Rica classe près du quart de sa superficie en aires protégées, entre : 

  • parcs nationaux ;
  • réserves biologiques ;
  • zones marines protégées.

Ces espaces offrent un refuge indispensable à de nombreuses espèces menacées comme les quetzals, jaguars, baleines à bosse ou tortues luth. Vous y trouvez le parc national Tortuguero, un véritable sanctuaire pour les tortues vertes venues y pondre.

Dès les années 1980, le pays a misé sur le développement d’un tourisme respectueux de ces trésors naturels, en mettant en place une offre très réglementée d’écotourisme communautaire. De nombreux lodges et circuits labellisés parsèment ces réserves, permettant aux visiteurs d’observer la faune et de découvrir les écosystèmes locaux, tout en générant des retombées économiques pour les habitants.

Les Philippines

Située à plus de 1500 km de toute terre émergée, la Nouvelle-Zélande présente une nature préservée et diversifiée, avec ses forêts indigènes, ses prairies alpines et ses côtes découpées abritant une faune marine riche.

Archipel aux paysages à couper le souffle, marqué par une culture maorie millénaire, ce pays fait de la protection de l’environnement une priorité nationale. Près de 30 % du territoire néo-zélandais bénéficie d’un statut de parc national ou réserve, gérés selon des principes de développement durable.

La Grande Barrière de Corail du Nord, classée au patrimoine mondial, y est protégée de l’urbanisation touristique grâce à des restrictions d’accès. Le gouvernement finance par ailleurs des programmes de restauration d’écosystèmes dégradés comme les forêts primaires.

Conscients de la sensibilité des milieux insulaires, les acteurs du tourisme néo-zélandais développent des offres respectueuses, en limitant leur empreinte carbone et en sensibilisant aux enjeux environnementaux. 

La Nouvelle-Zélande

Située à distance des grands continents, la Nouvelle-Zélande possède des écosystèmes uniques qui se sont développés de façon isolée pendant des millénaires. Cet archipel, comprenant deux îles principales et de nombreux îlots plus petits, abrite une biodiversité insulaire exceptionnelle.

Vous y trouvez des forêts pluviales vierges, refuge d’oiseaux endémiques, des côtes découpées où se reproduisent baleines et phoques, ainsi que des récifs coralliens d’une richesse reconnue, comme la Grande Barrière de Corail du Nord inscrite au patrimoine mondial.

Consciente de la vulnérabilité de ces territoires insulaires, la Nouvelle-Zélande s’est dotée dès les années 1960 d’une législation environnementale pionnière. Près du tiers de sa superficie bénéficie désormais d’un statut de parc national protégé, où seules les activités respectueuses de la nature sont autorisées.

Les autorités sensibilisent également les opérateurs touristiques à développer des pratiques durables. De nombreux hébergements et prestataires sont labellisés pour leurs initiatives écoresponsables. Les visiteurs sont de leur côté invités à explorer ces milieux fragiles de façon respectueuse, lors de randonnées encadrées ou d’excursions en bateau à faible impact.

Des modes de transport plus responsables

Choisir son mode de transport en fonction de son impact environnemental est également une façon concrète d’alléger son empreinte carbone lors d’un voyage.

Pour les déplacements terrestres, privilégier les transports en commun, le covoiturage, le vélo ou la marche. Ces options limitent grandement les émissions de gaz à effet de serre. L’auto-stop, pratique encadrée dans certains pays, reste une solution d’itinérance économique et écologique.

Lors des vols, miser sur les compagnies aériennes les plus vertueuses et compensant systématiquement leurs émissions. Préférer les courtes distances et voyager léger pour limiter la consommation de kérosène.

Pour les croisières, choisir les navires utilisant des carburants moins polluants ou produisant leurs propres énergies renouvelables. Privilégier les itinéraires à escale dans des destinations engagées dans un tourisme responsable.

Des conseils pratiques pour un voyage éco-responsable

Voici quelques gestes simples à adopter au quotidien pour limiter son impact environnemental pendant ses vacances :

  • Privilégier les hébergements labellisés pour leur démarche environnementale (écolabel, B&B durables…).
  • Réduire sa consommation d’eau et d’énergie dans son logement.
  • Trier et limiter les déchets produits.
  • Opter pour une alimentation responsable en circuit court.
  • Utiliser des applications de covoiturage ou mobilités douces.
  • Sensibiliser commerçants et prestataires visités au tourisme durable.
  • Compenser ses émissions de carbone inévitables.
  • Respecter les lieux visités et soutenir les initiatives locales.
  • Ramener le moins de souvenirs matériels.

En adoptant ces bonnes habitudes de voyage, chacun peut concrètement contribuer à préserver les destinations fréquentées et limiter l’impact du tourisme sur l’environnement. Un voyage responsable est synonyme de découvertes respectueuses pour tous.